Etape 42 : Landaul - Lesconil - 114 km

23/09/2018 21:20

Il a plu toute la nuit sur le camping de Landaul, où nous sommes les seuls occupants. Donc, nous appréhendons un peu le départ. Pourtant, sous le coup de 8 heures, il ne pleut pas vraiment… mais ça ne va pas tarder.

Autre élément météo non négligeable : le vent ; déjà à cette heure matinale, il est "costaud", semble-t-il de sud, ce qui fait qu’il nous atteint latéralement.

Ce matin - malgré ce temps qui n’invite guère à flâner, nous sommes conquis par toutes les cités que nous traversons : Hennebont, Quimperlé, Pont-Aven (photos ci-dessous dans l’ordre de passage).

La route est sans cesse vallonnée et nous devons nous employés pour passer d’innombrables côtes : comme celle située à la sortie de Quimperlé.
Car nous entrons dans le département du Finistère (29). En fait, sur notre tour de France, c’est le département où nous passerons le plus de temps : 4 jours, puisque nous le quitterons mercredi du côté de Morlaix.
Entre une averse et du crachin, nous entrevoyons quelques timides éclaircies, mais nos espoirs sont vite douchés - au sens propre comme figuré…

Ce midi, nous nous arrêtons à Concarneau.

Tout près de l’entrée de la ville close. Les touristes se font rares, alors que nous sommes pourtant dimanche. Un timide soleil s’installe le temps de pique-niquer.

La sortie de la ville est « costaud », avec notamment une côte répertoriée à 15% et qui fait 300 mètres. Bernard la passe haut-la-main, pour ma part j’ai posé pied à terre, mais c’était pour prendre la photo de mon compagnon d’échappée…

La route n’arrête pas de monter - descendre entre La Forêt-Fouesnant et Bénodet. Du pont sur l’Odet, un beau panorama s’offre à nous. Mais il faut être vigilant, car les rafales de vent ont mis à terre le vélo de Bernard (pendant qu’il prenait une photo).

Ca devient plus plat pour aller jusqu’à Pont-l’Abbé où nous pointons notre carnet de route aujourd’hui.
Il reste une dizaine de kilomètres et, malgré les éclaircies dominantes, nous ne nous réchauffons guère. Poussés par le vent, nous effectuons le dernier tronçon qui nous emmène à Lesconil dans un temps record. Car, pour ma part, j’ai hâte d’une bonne douche bien chaude…
Ce soir, nous sommes invités à manger des crêpes chez des finistériens d’option et anciens mayennais. Nul doute que cette soirée conviviale va effacer les désagréments de la journée. D’autant plus que nous n'avons pas à nous plaindre, car nous avons été si chanceux depuis notre départ de Vence début septembre !